LE CHEVREUIL

chevreuilLe chevreuil représente un gibier essentiel en Meuse, il est à ce titre suivi tout d’abord par l’analyse des taux de réalisation. Ces données sont complétées au printemps par des circuits diurnes parcourus au moins 4 fois en voiture dans des conditions météorologiques normales. L’ensemble du département est parcouru par les agents de la FDC ou de l’ONF et complété dans quelques secteurs par des circuits pédestres. Enfin, des observations d’impacts floristiques terminent le panorama des indices. Lors des réunions de secteurs, il est demandé également l’avis des chasseurs locaux sur l’évolution de leur population.

Evolution des prélèvements (Jusqu’au 28/02/2023)

LE CERF

cerfLe cerf, espèce emblématique constituant aujourd’hui une richesse pour notre département qu’il a progressivement colonisé, fait l’objet d’un suivi précis tant sur l’état des populations (abondance), la qualité de ses sujets (performance) que de son impact sur la flore et le milieu (indice de consommation). Ces données viennent en complément des taux de réalisation, orienter le dimensionnement des plans de chasse et les attributions.

La Meuse est aujourd’hui au 3e rang national sur le plan de la qualité des grands mâles, dont les naturalistes, les promeneurs, les passionnés de cet animal profitent chaque année à l’occasion du brâme.

Evolution des prélèvements (jusqu’au 28/02/2023)

LE SANGLIER

sanglierLa population de sangliers est également suivie. Le taux de réalisation est complété au mois de juin par d’éventuels comptages sur les places d’agrainage. Une procédure de comptage a été établie et diffusée aux G.I.C. meusiens mais aussi aux adjudicataires (modèle de fiche de compte rendu des comptages sangliers). L’impact de l’espèce sur les dégâts agricoles est un renseignement important notamment en ce qui concerne le coût et la localisation. Ces éléments sont importants à prendre en compte dans les objectifs annuels de prélèvements.

L’espèce représente de 85 à 90 % des dégâts en Meuse chaque année, avec une enveloppe annuelle qui atteint 3.5 M. d’euros pour la e rang national lgré une baisse significative des surfaces détruites (- 48 % entre 2019 et 2022). Ces baisses de surfaces n’ont malheureusement pas pu valoriser les efforts des chasseurs, dans les contextes géo-politique et financier liés à la guerre en Ukraine.

Ces efforts devront être maintenus en 2023, de façon à retrouver des équilibres agro-sylvo-cynégétiques, tout en maintenant une chasse de qualité en Meuse

Evolution des prélèvements (jusqu’au 28/02/2023)